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Le cinéma africain : une industrie en plein essor

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Linda Klaassen et Mila Ibrahimova

UNESCO

La généralisation des nouvelles technologies, le coût abordable des équipements numériques et la montée en puissance des plateformes en ligne permettent aujourd’hui à une nouvelle génération de cinéastes africains d’émerger. Paru le 5 octobre 2021, le rapport de l’UNESCO intitulé L’industrie du film en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissance, reflète la vitalité du cinéma africain grâce aux technologies numériques.

Avec ses quelque 2 500 films par an, « Nollywood » ‒ surnom donné à l’industrie cinématographique nigériane ‒ est emblématique de cette croissance. Une industrie locale de production et de distribution a vu le jour, générant son propre modèle économique. Mais c’est la révolution numérique, entamée il y a une vingtaine d’années et accélérée par la pandémie de Covid-19, qui a vraiment changé la donne.

Pourtant, le potentiel économique des secteurs du cinéma et de l’audiovisuel reste largement inexploité sur la quasi-totalité du continent. Cette industrie reste en effet structurellement sous-financée, sous-développée et sous-évaluée. Selon la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI), elle ne génère que 5 milliards de dollars de recettes annuelles, sur un chiffre d’affaires potentiel estimé à 20 milliards.

Des défis persistent également dans des domaines comme l’égalité des sexes et la liberté d’expression. Selon l’étude de l’UNESCO, 87 % évoquent des contraintes explicites ou une autocensure sur ce qui peut être montré ou abordé à l’écran.

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Janvier-mars 2022
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